Dès l’Antiquité, l’ortie dioïque, Urtica dioica (également appelée grande ortie), s’impose comme plante médicinale. Hippocrate et Dioscoride la conseillent pour la toux, les morsures, les douleurs, les saignements de nez… et la libido.
Véritable championne du nettoyage au jardin, l’ortie aime les sols riches en nitrate qu’elle piège efficacement. Autre atout, elle absorbe des minéraux comme le fer avant de former un humus de qualité, parfait pour de belles plantations. Il en va aussi avec notre corps, qu’elle décrasse et reminéralise. Et cela grâce à sa carte d’identité nutritionnelle. Ses feuilles, sa racine et ses graines contiennent plus de 200 composants, dont des minéraux (potassium, calcium, magnésium, fer, silicium…), des vitamines (A, B, C, K), des protéines (dont les 8 acides aminés essentiels), des acides gras, de la chlorophylle, des enzymes, des fibres et des antioxydants (flavonoïdes, phénols, coumarines…). Ce qui en fait un superaliment aux nombreux bienfaits, à commencer par son action dépurative, diurétique et désacidifiante. Très riche en chlorophylle, l’ortie améliore la santé intestinale. Elle régule le transit, stimule la digestion et assainit le microbiote. L’ortie est également efficace pour réguler la glycémie, baisser la tension artérielle, lutter contre l’ostéoporose, soulager les difficultés urinaires liées à une hyperplasie prostatique, combattre les allergies saisonnières, réduire les règles abondantes, prendre soin de la peau. En augmentant la quantité d’urine, elle élimine l’acide urique dont l’excès finit par encrasser l’organisme et engendre rhumatismes, arthrite et goutte. Elle soulage les troubles ostéoarticulaires déjà installés avec ses propriétés antirhumatismales, antalgiques et anti-inflammatoires. • Adoptez ce jus vitalité : Si vous êtes épuisé physiquement, mentalement ou convalescent, n’hésitez pas à faire une cure de jus vert d’ortie durant 1 à 2 semaines. Avec ses antioxydants et sa silice, vous avez en l’ortie une alliée fortifiante, reminéralisante et antistress.