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Quelle alimentation après la ménopause ?

Valérie Serra

Plus la femme a une bonne hygiène de vie, plus cela l’aide au moment de la ménopause. Cela étant la génétique n’aide pas toujours. Les bouffées de chaleur ou l’ostéoporose peuvent entacher cette période. Elle peut cependant être modulée par l’épigénétique* d’où l’importance de l’hygiène de vie.

L’exercice physique, la méditation, la relaxation, le lâcher prise, une vie sociale riche, le fait de prendre du temps pour soi, la gestion des émotions participent à palier cette phase de la vie de la femme.

Pour reparler de l’alimentation, on peut dire qu’elle joue un rôle particulièrement central. Rappelons que « Nous sommes ce que nous mangeons ».


La qualité et la diversité de nos repas participent indéniablement à ralentir le vieillissement.

1) Il faut limiter la consommation des dérivés du lait de vache qui contiennent des facteurs de croissance et peuvent provoquer une perméabilité intestinale et perturber nos hormones.

2) Eviter les acides gras trans : graisses industrielles chauffées comme l’huile de palme (contenue dans les biscuits, les viennoiseries industrielles, les gateaux apéritifs, les chips, le pain de mie …).

3) Se méfier des perturbateurs endocriniens (paraben, bisphénols, pesticides…), préférer les cosmétiques bio, laver les légumes et les fruits mais surtout manger le plus possible bio.

4) Les aliments contenant des phyto-oestrogènes peuvent être adaptés à condition de ne pas avoir un terrain à risque ou déclaré de cancer hormono dépendant (sein, utérus, ovaires).
Les phyto oestrogènes ont une puissance 10 000 fois inférieure aux oestrogènes produits dans notre organisme. Sauf cas particulier les femmes peuvent en consommer avec parcimonie.

Valérie Serra

Dans ce cadre on peut donc citer :

  • Les graines de lin moulues ou trempées (bien aussi en cas de constipation)
  • Les pois chiches
  • Les oignons
  • Le cacao
  • Le sésame (Tahin)
  • Les oléagineux, en particulier les pistaches
  • Les abricots secs
  • Les graines germées (alfalfa ou luzerne)

Remarque : Sachant que l’huile de lin ne contient aucun phyto-oestrogènes, tout le monde peut donc en consommer !

Ces végétaux apporteront de petites quantités d’Isoflavones qui vont limiter les désagréments liés à la carence hormonale.

- Le chou sous toutes ses formes riche en anti-oxydants, agit aussi sur la transformation des oestrogènes en évitant la formation de molécules cancérigènes, c’est le cas notamment pour les graines germées de brocolis, y compris la choucroute.

- Le poisson et les petits poissons gras (sardines avec arêtes, le maquereau en boîte en particulier).

- Les huiles riches en oméga 3 (colza, cameline, noix, ou plus pratique certaines huiles mélangées à ne pas cuire comme Quintessens* ou Dousmi’Life*, Quatuor*…

- Du calcium (présent dans les amandes, les sardines, encore elles ! le brocolis, encore lui ! les coquillages, un peu de fromage plutôt pâte cuite ou pressée de brebis ou de chèvre Bio.

Ces aliments apporteront aussi un peu de vitamine D, indispensable à nos os, à compléter si carence par un apport vitaminique adapté.

- Un peu de beurre cru et Bio le matin.

- Des protéines (viandes maigres et poisson, œufs avec jaune cru, protéines Végétales type légumes secs et céréales toujours Bio. On dit 1g/kgs/jour jusqu’à 1,2g/kgs/jour pour les sportives.

Conseils généraux

  • Éviter les céréales trop modifiées au cours des siècles type maïs, préférer du quinoa, riz basmati blanc et le sarrasin.
  • Un petit carré de chocolat noir à 70% minimum plutôt le midi car cela reste un excitant.
  • Des fruits Bio à 17h accompagnés d’une poignée d’oléagineux et des légumes à chaque repas pour les antioxydants.
  • Des herbes, épices et aromates à volonté (notamment curcuma et gingembre, ail, oignon, cannelle, basilic et bien d’autres).
  • Un verre de vin rouge Bio riche en antioxydants de temps en temps mais il peut aggraver les bouffées de chaleur, l’état de la peau, la digestion… avec parcimonie toujours !

L'approche hormonale

Elle sera abordée dans une autre newsletter, elle doit être adaptée en fonction de chaque trouble et de chaque femme.

Je vous souhaite un très bel été !

*épigénétique : https://www.inserm.fr/dossier/epigenetique Source : « guérir et bien vieillir » - octobre 2018 – Dr Eric Ménat

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